nobody wants it to stop. they should be dead. uc.

Javis, c'est le genre de gars qui... Possède un honneur particulièrement élevé. Si on lui fait offense, ou qu'on lui tâche cette fierté d'être ce qu'il est, il peut se montrer particulièrement mauvais, violent, et surtout, sadique et sans scrupule. Agissant d'une certaine manière que cela se sache sans réellement savoir si c'est la vérité ou pas... Aucun indice, aucune façon de le coincer là dessus, car sa faculté a fermé ses pensées sans réellement être un occlumen lui permet de garder des secrets qu'il finit par oublier lui même jusqu'à ce qu'on lui rappelle la chose par biens des manières et parfois, de façon, totalement inattendu, et sans avoir dans l'idée de lui rappeler les faits de ses diverses et multiples secrets. Il faut savoir, avant toute chose, c'est que Javis est loin d'être aussi blanc, et immaculé que ces actes officielles montrent et qui ont marqué les esprits de la population magique. Javis est un art dans la matière dans les agissements en " underground " si vous voyez ce que je veux dire. Et lorsque l'on a comprit qui réellement, était Javis... Et bien... L'on aurait peut être sûrement plus de crainte à le voir apparaître à tel ou tel place, et tout ce qui s'en suit. Cependant, la face connue de Javis aux yeux du monde... N'est pas très loin de la vérité sur le vrai Javis. Bien. Ceci ne sera donc, qu'une petite incipit pour vous introduire Javis dans sa façon d'être au quotidien.

Il devait être 23h 30, la veille, lorsque Javis avait surprit sa femme dans la couche d'un autre homme. Ce n'était pas la première à ce qu'il paraissait, qu'ils se retrouvaient, ensemble, pour froisser les draps, dans les chaleurs coquines, et particulièrement humaines. Il l'avait observé, à travers la vitre du 1er étage, vêtu dans une sorte de houppelande modernisé, sombre, très sombre. Son regard allant de mise. Une haine l'avait secoué si violemment, que par moment, il avait eut cette envie de les rejoindre pour les abattre en leur demandant de crier grâce, jusqu'à ce qu'enfin, leur souffle s'échapperait à jamais de leur sein. Mais il avait prit une photo, et il s'en était retourné pour partir dans un transplanage silencieux. Sa colère était grande, son aura en devenait presque palpable. Son arrivé dans le salon où son fils regardait la télévision se fit des plus remarquables. Ce dernier leva les yeux vers son père, une peur naissant dans le creux de son ventre, chose qui n'était jamais arrivé. Du moins, une peur provoquée par son père qui l'avait toujours protégé de tout. Un père, son père, où il allait se blottir lorsque la peur lui prenait le ventre et les pensées. Là, c'était lui qui lui faisait peur. Lukas était assis par terre, un saladier de pop corn entre ses jambes. De la cuisine, Ava, sa soeur aînée, et surtout, tant aimé, arriva, l'air enjoué, avant de devenir assez distante, et méfiante. Javis leva le regard vers cette dernière, tout en jetant sa houppelande sur le canapé, dénouant sa cravate d'une main. Il retira sa chemise rentrée dans son pantalon, commençant à la déboutonner. Ava le questionna du regard, tandis que son fils le bloquait du regard. Il dit :

- Regarde dans la poche de la veste.

Ava s'exécuta, posant la serviette sur la table de bois cirés. Elle s'approcha doucement, et délicatement, elle leva la houppelande noire, lourde de son frère, et se mit à la fouiller doucement, sortant tout ce qu'il y avait dans ses poches : une bourse de cuir contenant de l'or, une autre qui contenait des substances pour le moins illicite et pas très légale, un pendentif de la madone, un cigare cubain, et un éteignoir particulièrement luxueux. Il y avait un rappeltout, et une dague d'argent incrusté de pierre lunaire... Enfin, elle retira la photo qu'il avait prise, après avoir enlevé le petit appareil photo de couleur noir, au rebord d'argent. Le regard de sa soeur, mais aussi, de la femme de son meilleur ami, s'écarquilla. Ses yeux manquèrent de lui sortirent de la tête, avant de porter sa main libre, au cœur, relevant la tête vers Javis qui commençait à trembler de rage et de haine.

- Elle va prendre très chère, Ava.
- Pas devant ton fils, Jay'.
- Qu'est ce qui se passe, Papa ? demanda Lukas, timidement. Il fallait savoir qu'il était âgé de 12 ans.
- Quand ta mère rentrera, tu lui diras au revoir. Adieu. Tu as compris, Lukas ?
- Javis, non.
- TA GUEULE TOI. Lui cracha-t-il dessus, les yeux plein de larmes d'une tristesse et d'une douleur prenante. Ava, qui d'habitude l'aurait envoyé chier sans autre forme de procédé, se tut, posant son regard sur Lukas, qui avait sursauté, renversant ses pops corns sur le tapis du salon. Ne pose pas de questions, Lukas. N'ouvre pas la bouche. Tu vas obéir. Ta tante va te mener chez elle, et tu dormiras avec ton cousin, Celio. Je...
- Pourquoi tu vas faire du mal à Maman ? Je veux savoir ! Tu dois me le dire !

Javis le fusilla du regard, s'approchant de son fils avec rapidité. Du bout de son bras, il souleva son fils par la chemise blanche qu'il arborait fièrement car c'était sa grand mère qui lui avait acheté pour son anniversaire. Lukas se mit à pleurer de peur. Le visage de son père n'était plus. Cela ne pouvait être lui. Il avait perdu sa bienveillance, sa beauté, et son charme italien qu'il jalousait et espérait avoir plus tard, en voyant l'impact que son père faisait sur les filles et les femmes. Là, il semblait voir le diable apparaître, ou l'un de ses gros parrains de mafia qu'il voyait souvent à la télé, l'air beaucoup plus sombre et plus dur. La violence semblait gouvernée Javis qui murmura doucement :

- Parce que ta pétasse de mère vient de bafouer mon amour pour elle. Parce qu'elle a détruit mon honneur.
- Papa... Tu me fais mal.

Javis l'attira contre lui avec force, le serrant dans ses bras. Il ferma les yeux, empêchant les larmes de sortir maintenant, respirant l'odeur de son fils qui parvenait à le calmer un tant soit peu. Ava s'approcha doucement d'eux, posant sa main sur l'épaule de son frère. Elle lui prit doucement Lukas des bras, le posant sur le canapé de cuir sombre. Javis posa son regard dans celui de sa sœur. Le silence s'était installé. Il ne fut rompu qu'au bout d'une bonne demi-heure par Lukas, qui demanda à Javis :

- Qu'est ce que Maman a fait, Papa, pour que tu veuilles lui faire du mal ?
- Ta...
- Je t'expliquerais, Lou. Laisse Papa tranquille.
- Merci.

Sa sœur acquiesça d'un signe de la tête, comme pour lui dire que ce n'était rien, avant de regarder Javis allait s'asseoir dans le fauteuil noir. Ce dernier bougea le fauteuil de manière à ce qu'il fasse face à l'entrée du salon. Les minutes passèrent, et le silence s'était de nouveau installé. Seul le tapotement de l'index de Javis sur le cuir semblait rompre de manière monocorde le silence de la pièce. La télé avait été éteinte plutôt par Ava, qui revenait dans le salon, un sac contenant des affaires de Lukas dans les bras.

UC.